L’exposition de l’artiste Laura Lamiel, présentée au Musée de Grenoble prend fin.

Le moment vient de démonter ces installations conçues in situ, en relation très étroite avec les lieux qui les accueillent.. Moment unique où l’œuvre se révèle dans sa singularité au moment précis où elle se perd.

Choisir de montrer ce travail au moment même où il est démonté c’est en faire partager à la fois la fragilité et la force d’inscription.

C’est aussi dans le déchirement de la disparition d’un travail important, l’occasion de montrer les enjeux des installations in situ et d’en explorer les motivations profondes.

Le travail de l’artiste, replacé dans la perspective de sa disparition, donne la mesure de la profonde mutation qu’a opéré une partie de l’art contemporain vers l’accompagnement de la fragilité de notre condition de mortels.

Dans le même temps, il révèle la profondeur de ses intentions, et la fermeté de ses parti-pris.