adriana maggi

 

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adriana maggi

ADRIANA MAGGI
Biotechnologiste & pharmacologiste

Italienne
Professeur à l’université de Milan Directrice du Centre d'excellence pour l'étude des maladies neurodégénératives de Milan qu'elle a créé.
Elle travaille sur les problèmes hormonaux, et plus particulièrement sur les effets du manque d’oestrogènes chez les femmes ménopausées. Elle renouvelle l'étude de ses questions par une approche plus féminine

Elle a dit :


Elle a dit : A Atlanta j'étais présidente d'une conférence, la plus importante pour nous dans notre domaine... C'est une conférence qui a lieu tous les deux ans, sur les acides nucléiques.
C'est important, surtout pour une femme, je crois. Parce qu’une femme peut probablement mieux apprécier l'importance des hormones, l'importance qu'elles peuvent avoir.

Je crois qu’une femme s'identifie davantage à ce type de recherche. Au fond, c'est une recherche sur le vieillissement. Mais il s'agit d’un vieillissement sexué, le vieillissement de la femme, qui est très différent du vieillissement de l'homme. Etant moi-même une femme qui vieillit, évidemment je m'identifie beaucoup à la recherche que je fais. Donc c'est un plaisir pour moi de chercher à comprendre, et de chercher à aider bien sûr, les autres femmes qui vieillissent comme moi.


Je suis là où je voulais être. C'est à dire, je suis au point où je peux suivre exactement ce que fait l’oestrogène et où il arrive. Et je peux le voir in vivo.
Et donc, j’ai le modèle idéal pour comprendre les effets des oestrogènes à tous les niveaux.
Ce qui m'intéresse, c'est l'éffet de l’oestrogène, du manque d’oestrogène à la ménopause.
Donc comprendre si, en vérité, il faut donner l'hormone, ou bien autre chose aux femmes ménopausées, et qui le restent pendant tant d’années, un tiers de leur vie. Donc c'est important de comprendre ce que font ces hormones.


C'est un terrain de recherche qui, dans le passé, étrangement… plus maintenant, mais dans le passé, n'attirait pas les femmes. Il était donc entièrement entre les mains des hommes. En conséquence, ils avaient leur vision à eux.
Je crois que mon apport est, par contre, un apport au féminin.
Moi, déjà, j'étais intéressée plus par la physiologie. "Que fait cette hormone dans le corps ? Comment le corps réagit-il en présence de cette hormone ? Que se passe-t-il ?"...
Quand, eux, s’intéressaient davantage à l’aspect moléculaire : "Là, l'hormone arrive, se lie au récepteur, elle active la transcription de certains gènes, comment elle l’active : il y a des coactivateurs, il y a d’autres facteurs qui aident le récepteur" …


Je dois dire que c’est curieux comme le succès aide ! Parce qu'au début, mon dévouement ne donnait effectivement pas de résultats. C'est la vérité.
Mon mari pensait que mon engagement dans ce que je faisais était exagéré, c'est à dire, qu'il n'y avait pas de juste retour par rapport au temps que je donnais. Là-dessus, il avait raison, moi aussi, j'ai eu quelques doutes.
Par contre, maintenant qu’il comprend le retour, qu’il le voit parce qu’il est tangible, alors je pense que lui aussi est très heureux pour moi et donc, il me soutient.

en anglais, sur le Centre d'excellence sur les maladies neurodégénératives fondé par Adriana Maggi :

http://users.unimi.it/~spharm/cattaneo/pagineIN/INexcel.html

en anglais une recherche d'Adriana Maggi sur la pollution :

http://www.cascadenet.org/pooled/profiles/BF_INDIV/view.asp?Q=BF_INDIV_54324

 

en italien sur les problèmes éthiques de l'expérimentation animale :

http://www.humanitasalute.it/news.html?id_p=520