ene ergma

 

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ene ergma


Ene Ergma
Estonienne
Astrophysicienne
Vice présidente de l’académie des sciences d’Estonie

Présidente du Parlement estonien


Elle fait toute sa carrière à l’Institut d’astronomie de l’université de Moscou
Elle est responsable du groupe « Women and sciences in the Enwise countries » (pays de l’est, d’Europe centrale, et pays baltes entrant le 1er mai 2004 dans l’union européenne), et a remis un rapport sur ce sujet à la Commission européenne en février 2004.
Ce rapport est disponible sur le Site :

http://europa.eu.int/comm/research/science-society/women-science/enwise_en.html

 


Elle a dit :
Si vous regardez les chiffres, combien de jeunes femmes ont suivi l’éducation supérieure, c’est cinquante à soixante pourcent dans chaque pays. Et si nous perdons ces gens, je crois, Monsieur Busqun, notre zone de recherche ne sera pas un succès, notre zone de recherche libre et pour y avoir 800000 personnes dans la recherche, des nouvelles personnes.
Qu’en est-il du gouvernement? Je dois dire que je suis dans une double position ici comme je suis présidente du parlement Estonien, je pense à ce problème très sérieusement et. mon entrée en politique a été liée au fait qu’il est très important, surtout pour des petits pays, de construire des sociétés sur la base de la connaissance. C’est notre avenir . C’est ça notre avenir, et le capital humain est le seul que nous pouvons utiliser. Et si vous gaspillez le capital que sont les femmes il n’y aura pas de succès.

Je voudrais dire que c’est toujours difficile pour moi de parler de ces problèmes, car les hommes me disent souvent : « pourquoi tu parles de tout ça, tu as fait une excellente carrière ! »
Il y a deux ans, je ne pensais pas encore à ça. Mais on doit en parler. C’est la première étape. On doit en parler. On doit se demander quel est notre problème. Si c’est un vrai problème. Qu’est-ce qu’on peut faire ? Ca c’est le début, c’est vraiment important.


Pour faire de la science, il faut être un peu fou. Pas seulement dans nos pays, dans les vôtres aussi. Tous ceux qui travaillent dans la science perçoivent moins d’argent que ceux qui travaillent dans des banques, dans les affaires. Mais si vous le faites, si vous vous le permettez, alors c’est quelque chose comme si votre âme chantait.