ECRANS NOIRS III

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La cartographie veineuse de la main, sésame pour payer la cantine

extrait d'un article de Jean-Pierre Langellier paru dans Le Monde du 10 Décembre 2006

 

Ce projet pilote est testé dans la cantine de l'école primaire de Todholm, à une dizaine de kilomètres de Glasgow.
Il repose sur une évidence physiologique : tout être humain a, dans la paume de ses mains, un tracé des veines qui lui est propre. Cette "cartographie" veineuse permet une authentification biométrique infaillible. Une compagnie écossaise, Yarg Biometrics, a mis au point, pour un usage scolaire, avec l'aide de Fujitsu Europe, une technologie développée par cette dernière compagnie, PalmSecure. Le produit s'appelle PalmReader....

.....D'autres tests biométriques ont lieu dans des collèges ou lycées européens, mais ils utilisent comme moyen de reconnaissance l'iris de l'oeil ou les empreintes digitales. Des groupes de défense des libertés se sont émus que cette expérience écossaise ait été lancée dans une école et non dans une entreprise, parmi des personnes majeures. Réponse de Ian Gray, directeur de Yarg Biometrics : PalmReader est le plus protecteur des systèmes car, à la différence des empreintes digitales, le tracé des veines est techniquement impossible à copier.

 

2011 la CNIL interdit enfin l'utilisation des test veineux dans les cantines !

 

article dans Global Security Mag

 

La Commission a refusé la mise en place d’un dispositif biométrique basé sur la reconnaissance du réseau veineux des doigts de la main dans une cantine scolaire d’un collège. Ce dispositif avait pour but de permettre de débloquer le plateau de la cantine et de tenir la comptabilité et de suivre les passages des utilisateurs. La CNIL a toujours accordé une attention particulière aux dispositifs biométriques concernant les mineurs, notamment en ce qu’ils sont susceptibles de les habituer aux techniques de surveillance reposant sur des éléments corporels propres à leur identité.
La Commission rappelle que les données biométriques ne sont pas des données à caractère personnel "comme les autres". Elles présentent, en effet, la particularité de permettre à tout moment l’identification de la personne concernée sur la base d’une réalité biologique qui lui est propre, permanente dans le temps et dont elle ne peut s’affranchir. À la différence de toute autre donnée à caractère personnel, la donnée biométrique n’est donc pas attribuée par un tiers ou choisie par la personne : elle est produite par le corps lui-même et le désigne ou le représente, lui et nul autre, de façon immuable. Elle appartient donc à la personne qui l’a générée et qui ne peut en changer. Dès lors, tout détournement ou mauvais usage de cette donnée fait alors peser un risque majeur sur l’identité de celle-ci.